De jeunes filles victimes de chantages pervers à la cam.
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Ces derniers mois, de plus en plus de cas ont été rapportés en matière de chantage à la webcam, où les victimes sont harcelées après s’être dévêtues ou prises dans des positions sexuellement explicites.
Si les arnaqueurs prennent toujours soin d’enregistrer en vidéo les actes de leurs victimes, rien ne prouve qu’ils le font toujours forcément pour l’argent.
C’est dans ce même contexte qu’un jeune Neuchâtelois a été condamné à 16 mois de prison avec sursis par le procureur d’Yverdon, en région Vaud. Pour cause, l’homme en question a été jugé pour chantage sexuel sur de jeunes mineures qu’il a pris soin de filmer avec leur webcam.
C’est dans la plus grande honte que le jeune Neuchâtelois a comparu en correctionnelle en février dernier. Il risque d’ailleurs la prison après s’être fié à ses faux comptes Skype et réseaux sociaux lors de ses conversations virtuelles avec des mineures.
Mais c’est en voulant passer aux actes sexuels que ce jeune homme « à la vie normale » a fini par se faire prendre par la police. En effet, il passait plus de trois ans de sa vie à se mettre en relation virtuelle avec plusieurs filles âgées toutes de moins de 16 ans. Plus concrètement, il appâtait ses victimes avant de leur demander de poster des photos d’elles dénudées à travers des conversations moralement douteuses.
Mais le pire concerne quelques-unes de ses victimes qui acceptaient de pratiquer des actes sexuels devant leur webcam. Et l’acte de chantage prend forme dès lors que le jeune menaçait de diffuser les images si les jeunes filles refusaient de coucher avec le jeune homme. Néanmoins, pour le moment, aucun fait matériel ne prouve que l’accusé est passé à son acte final. Le seul fait concret marquant sa présence avec l’une de ses victimes ne permet pas d’établir une preuve irréfutable puisque le jeune homme n’a pu faire que caresser furtivement la poitrine de la jeune fille.
S’appuyant sur la thèse d’une imposture massive, le procureur Gabriel Moret, telle que rapporte la rédaction de 24 heures indique que l’ordinateur de l’accusé comportait douze différents comptes sur Skype. Et le magistrat demande également une condamnation pour contrainte sexuelle, faisant ainsi requête d’un emprisonnement avec sursis de 16 mois, étant donné l’absence de pathologie psychologique.
De son côté, la défense est loin de considérer la caresse furtive comme une contrainte sexuelle. Et elle demande la prise en compte du traitement psychiatrique appliqué par son client, lequel traitement ne fait que commencer.
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